Lieu d’habitat celte, colonisée par les grecs, Arles devient romaine par la grâce de César qui y implante les vétérans de ses légions. C’est le premier âge d’or de la petite Rome des Gaules. Qui sera un grand centre religieux des premiers temps de la Chrétienté. Ruinée et meurtrie par les invasions du haut Moyen Age, la ville renait au XIIe siècle et la richesse de ses monuments médiévaux témoigne de la vitalité et de la richesse de cette époque. Les XVII et XVIII siècles ont vu la construction d’innombrables hôtels particuliers qui font, aujourd’hui encore, le charme du centre ancien, endroit privilégiée de plusieurs dizaines de monuments classés par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’humanité en 1981. Arles est également labellisée ville d’art et d’histoire. En plus, ici les « corridas de toros » ou courses camarguaises sont très bien connues et les gens d’autres villes viennent l’été pour voir les spectacles dans les arènes, ou des hommes habillés de blanc doivent courir vite s’ils ne veulent pas être tués par les taureaux.
Arles a été aussi la ville choisie par Vincent Van Gogh pour la réalisation de la majorité de ses ouvres. La chambre, le célèbre café à la Place du Forum, le Rhône et la campagne ont été les lieux préférés de l’artiste pour faire des peintures sur la Provence. Arles avait pour lui une sorte de magie naturel, que Paris ne l’avait pas. C’est pour cette raison que nous pouvons trouver dans la petite ville beaucoup de livres sur la vie de l’artiste, et même l’hôpital ou il est resté.
Le café Van Gogh
La chambre de Van Gogh à Arles:
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